Remembrance Requiem
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Quand la faucheuse réclame son dû...
 
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 Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse.

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Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse. Vide
MessageSujet: Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse.   Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse. Icon_minitimeMer 7 Juil - 22:50

'' Ok. Là, je suis paumée.''

Perdue entre les ruelles délabrées des quartiers, je me retrouvais devant la même toile d'araignée que celle aperçue une heure plus tôt. Sure, une jolie toile d'araignée toute en dentelle et en finesse, ornant délicatement trois caisses abandonnées sur le coin de la même impasse, mais, curieusement, je n'était pas d'humeur à admirer ce charmant tableau. Comment avais-je donc fais pour me retrouver à tourner inlassablement en rond...

À l'origine, j'avais juste envie de me changer d'idée en sortant un peu dehors. C'était la fin de la journée, il faisait grisâtre et l'ennui envahissait chaque parcelle de mon esprit par cette après midi d'été. Je n'avais rien à faire, strictement rien. J'avais hésité à aller au complexe sportif histoire de me défouler un peu en gymnastique, avant d'opter pour aller faire quelques courses. Rien de bien passionnant non plus. Après être allé à l'unique supermarché que je connaissais dans ce coin perdu de tout, j'errais dans ces rayons de futilités et d'accessoires sans vraiment savoir quoi acheter. Je pris néanmoins un livre, et piquais du mascara en douce. J'avais plus de sous... Et puis, de toute façon, pour trois pièces et quelques, y avait pas mort d'homme. J'eus un écho désagréable en tête, ''tu ne dois pas voler, mentir ou tricher!'', que je chassais rapidement en écoutant un peu de rock au rayon musique.
J'étais vêtue simplement. Une robe noire à bretelle fines, et des sandales plates. Un élan de classe rare pour ma personne désabusée. Pour être franche, c'est surtout qu'il ne me restait que ça à mettre... Les cheveux toujours attachés, il faisait trop chaud aujourd'hui, et je commençais à regretter de ne pas avoir mis une simple tunique blanche. De plus, j'étais fatiguée. J'avais encore mal dormi cette nuit, et je commençais à en avoir plus qu'assez de ce foutu rêve.
Je sortit après dix minutes dans le magasin, en prenant soin de retirer l'étiquette du produit dérobé en toute discrétion, et de le planquer dans ma sacoche.

C'est à partir de là que commença mon calvaire..
N'ayant pas envie de rentrer immédiatement, mes pas me conduisirent à travers les quartiers sombres, ne prêtant pas plus attention que cela au décor, juste une envie de marcher, tout simplement.
Et, après une demi heure, je fus convainque que, décidément, je n'avais rien à faire ici, et entreprit de faire demi tour.
Une heure plus tard, et je suis toujours au même point de départ... Debout devant cette saleté d'impasse, incommodée par la puanteur du lieu.

L'impasse avait un petit côté fascinant néanmoins. Un mur de briques brunâtres, s'élevant entre deux pans d'immeubles, si immense, qu'il semblait, dans son hybris grandiloquent, vouloir toucher les nuages brumeux au dessus de lui. Les trois caisses abandonnées étaient entassées contre l'immeuble de droite, près d'une porte de derrière amochée avec un énorme trou en son milieu, barricadée par deux planches de bois clouées, et un voile de rideaux, accroché juste au dessus, se soulevait doucement sous la légère brise d'été. Et, malgré le soleil brillant haut dans le ciel gris, l'obscurité envahissait ce lieu, conférant à l'impasse une atmosphère paisible mais inquiétante. Le bruit de la ville s'était évaporé dans l'air chaud, et au loin une bouche d'égout recrachait sa vapeur pestilentielle, responsable en grande partie de l'odeur nauséabonde régnant dans la ruelle.

'' Génial... Bon, et maintenant, je fais quoi?''

Cela faisait une bonne dizaine de fois que je faisais demi-tour, pour en revenir toujours à cette impasse. Je savais que j'étais venue par la ruelle juste à côté. Mais je n'arrivais pas à y accéder. C'était tout de même incroyable! De l'autre côté de ce banc d'immeubles délabrés, se trouvais ma porte de sortie, et je ne pouvais même pas l'emprunter pour rentrer! Je soupirai intérieurement, maudissant mon sens de l'orientation et mon caractère instinctive et nonchalant qui me laissait faire n'importe quoi du moment que c'était pas trop fatiguant, quand, relevant la tête en lançant un regard circulaire autour de moi, me vint une idée folle. Juste derrière l'immeuble, hein?
M'approchant de la porte, je regardais les deux planches clouées vulgairement contre. Après tout, ça n'était pas très solide... Bon, je donne un bon coup de pied comme dans les films policier, avec le petit ''yataaah!!!'' asiatique pour plus de cliché? On peut toujours essayer... Mais je me dispenserais du cri de guerre.
Prenant mon élan autant que possible, je le lançai avec témérité et stupidité contre la porte, la jambe droite en avant en sautant en longueur. Ce qui eu pour effet... De me détruire le pied. Je retombais à terre en poussant un cri de douleur, tenant ma cheville en serrant les lèvres pour ne pas pleurer. Ne jamais faire confiance aux films... Me relevant en sautillant sur ma jambe valide, je jetais un regard assassin vers la porte, avant de me forcer à reposer pied à terre. Quand l'empire attaque... Je me résolus, dans mon obstination la plus totale, à arracher avec mes mains les planches de bois, qui, fort heureusement pour ma faible personne, se révélaient être complétement pourries. L'accès à la porte libérée, je passai par le trou de celle ci, assez grande pour un homme accroupi. Apparemment; quelqu'un avait déjà eu la même idée que moi pour détruire cette porte de telle manière. Entrant doucement, je fus stupéfaite devant des vieux meubles de grand mère, où des photographies poussiéreuses s'étalaient sur les étagères. Un escalier montait vers un étage supérieure, et, mue de curiosité, je grimpais les escaliers grinçant. Un débarras gigantesque s'étalaient devant moi, et, contournant bibelots et draps en boule, j'observais les marques de pas s'enfoncer dans la poussière recouvrant le plancher. Quand, soudain, j'entendis un bruit derrière moi. Des marques de pas. Mon cœur s'accéléra, et instinctivement, je pris un bâton entre les mains, qui était en réalité barreau d'une chaise en bois fracassée. Me collant dos contre la porte, j'aperçus une ombre humaine s'approcher. Personne ne devait habiter ici, ce lieu était à l'abandon... Donc, un voleur? Et les voleurs, c'est pas commodes avec les paumées fouineuses et nonchalantes...
Ce fut donc avec le plus grand naturel que je frappais l'intrus sur la tête avec un bruit mat.


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Alexander Faust
Alexander Faust
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Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse. Vide
MessageSujet: Re: Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse.   Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse. Icon_minitimeJeu 8 Juil - 0:48

La galère…. Bon comme d’habitude vous me direz, mais chaque fois que je feuillette ce foutu bouquin de magie il faut que je tombe sur un ingrédient récursif stupide qui manque gravement à ma liste des choses disponible, la dernière fois c’était un crâne… et on sait ce que j’ai du faire pour l’avoir… et pour ceux qui ne savent pas c’est tant mieux, et la c’est… une pièce emplie de malfaisance… La loose en quelques sorte parce que dans le pensionnat j’étais quand même pas près de trouver… a moins de faire torturer et violer une fille dans une salles peu fréquenté et exploitable après ça pour préparer un rituel pouvant être long de plusieurs jours… moui on va chercher autre chose parce que sinon la on est pas arrivé du tout. Me faudrait trouvé plusieurs mec assez stupide pour faire ça, et une fille assez fragile et cruche pour souffrir suffisamment pour produire ce dont j’avais besoin, sachant qu’il faudrait que ça dur plusieurs jours pour avoir la chose parfaites, en laissant la victime seule parfois pour qu’elle tente de reprendre espoir, et donc l’empêcher de se résigner à ce qui lui arrivait… nan trop dur définitivement.

Je passais donc la matinée dans ma chambre à cogiter sur comment j’allais bien pouvoir me procurer ça… C’était pas vraiment comme le crâne, ce n’était pas concret et je pouvais pas en ramasser une par terre en cherchant bien. Surtout que bon, il faudrait que je puisse y déplacer une partie de mon matériel, donc ça devait être une pièce peu fréquenté. Je pouvais massacrer divers étudiants et badaud dans un coin, le cumul finirait par donner quelque chose, mais c’était long et fastidieux, non il me fallait vraiment trouver un moyen de faire ça vite et en évitant tout soupçon, ce qui allait vraiment être très, très difficile.

C’est généralement la le moment que je choisis pour avoir une idée lumineuse, et ça n’avait pas raté pour le coup. Bon chopper de quoi me fringuer dans l’armoire et vite : jean noir, T-shirt noir avec un crâne blanc au niveau du cœur et dans le dos, une paire de rangers et pas de veste ni rien, j’étais pressé. Je sortais de ma chambre dans une démarche oscillant entre la marche et la course, je croisais plusieurs personne mais je ne leur prêtait même pas attention, et c’est ainsi qu’a midi j’arrivais à la bibliothèque de la ville, pas celle du pensionnat. Après une brève discutions avec la bibliothécaire je pris le partie de me faire passer pour un étudiant faisant un devoir sur le journalisme et ayant besoin de consulter de vieux article de presse. Après quelques signature et autre on m’envoya consulter ce dont j’avais besoin. Après tout j’avais certes besoin d’un viol horrible… Mais depuis que cette ville existe quelqu’un devait bien m’avoir aménagé cette fameuse pièce tant désirée non ? après tout, les sociopathes et autre psychopathes ce n’était pas vraiment ce qui manquait dans le vie, et ce blède paumé était parfait pour un criminel en fuite.

Il me fallut plusieurs heures de recherche pour trouver mon graal (bien que je doute sincèrement que le véritable graal ressemble à ça, sinon ça remettrais en cause toutes les croyances de l’existence), un crime datant d’il y a vingt ans à peu près, incluant séquestration, sévices physique, moraux et sexuel sur une période de plus ou moins deux ans, le tout dans une maison condamné après l’affaire et non réhabilité depuis… PAAAAAAARFAIT !!! Let’s rock, me reste plus qu’a me rendre dans la dite baraque et a prendre ce que je veux… enfin trouver ce que je veux et m’y établir, parce que je pourrais pas ramener une pièce entière et les énergie qui l’habitent. Je notais l’adresse et me traçait un rapide itinéraire à l’aide d’un plan de la ville et d’une feuille, puis je me mettais en route, sortant de la bibliothèque à 16 heures.

Je perdais une foutue heure a rejoindre le quartier désiré… je ne m’attendais pas à ce que le coin soit aussi bordélique… mal foutue cette ville je vous jure, j’ai jamais vu ça. Restait à trouver la bonne adresse, la par contre c’était plus simple car malgré tous les immeubles délabré et autre du coin, celui que je cherchais était au fond d’une impasse et condamné de manière très claire… Cependant lorsque j’arrivais sur place, j’y la bonne surprise que je n’aurais pas a me prendre la tête avec les planches de bois qui avaient déjà été dégagé avant mon arrivé… remarqué ça signifiait peut être qu’il y avait encore des occupants, enfin des squatteur… quoi que l’idée soit peut probable, après tout ces planches avaient put être brisé des années auparavant, puis un clochard ne me faisait pas vraiment peur, et quelque chose de plus dangereux aurait aménagé un espace plus grand. Toujours est-il que je me glissais dans l’ouverture. L’intérieur n’était guère plus engageant que l’extérieur, mais en même temps je n’était pas vraiment venu ici pour la qualité d’accueil de l’endroit. Je commençais à inspecter l’endroit à la recherche de la pièce « secrète » tant désiré lorsque j’entendis un craquement de sol au dessus de moi… peut être quelqu’un était-il là et marchait, ou alors un spectre occupait encore les lieux… ou un chat se baladait au choix, toujours est-il qu’il valait parfois mieux vérifier.

Je montais en toutes discrétion les escaliers, tachant de ne pas me faire entendre par l’éventuel occupant des lieux, arrivé en haut je tombais nez à nez avec une porte… bon on la franchis discrètement en jetant un œil a droite… ce que je fit d’ailleurs, manque de bol, le coup vint de gauche, il fut asséné avec force et par un truc solide, mais manquait de précision… enfin toujours est-il que ça faisait vachement mal et que je laissais échappé un superbe mot commençant par P et finissant par UTAIN, tandis que je mettais un genoux au sol sous le choc et que je levais les yeux vers mon agresseur… qui semblait tout aussi surpris de me voir ici, que moi de la voir ici.

Je me relevais lentement en me frottant la tête la ou j’avais pris le coup, et je la regardais en penchant la tête sur le côté, avec l’expression qu’aurait un chef d’entreprise qui vient de chopper son employé a faire une partie de démineur… je laissais le silence pesant qui tenait alors d’atmosphère à la pièce pendant une longue minute avant d’enfin le briser à l’aide de cette question, à la fois courte, rapide, mais dont la réponse allait être terriblement difficile à croire je sens :

« Tu m’explique ? »
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MessageSujet: Re: Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse.   Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse. Icon_minitimeJeu 8 Juil - 1:43

Long silence. Long, long silence.
La gaffe. Mais monumentale la gaffe... Vous savez, comme si vous venez d'essayer de tuer votre petit ami qui vient de vous faire cocu, mais que, en réalité, vous avez tué par accident votre meilleur ami. Quoi que, en fait, c'est déjà moins grave. Car le meilleur ami en question est bel et bien décédé, c'est à dire qu'il ne peux pas vous hurler dessus, vous jeter une malédiction ou tout simplement vous rendre la pareille. Moi, je venais de faire pire. Je venais de frapper mon ''boss''. Première réaction: Oups. Deuxième réaction...

'' Mais qu'est-ce que tu fais là?!''

Restant là à le fixer avec un air des plus incrédules, je ne lui tendis même pas la main pour l'aider à se relever. Ce n'était pas de ma faute. C'était de la sienne. Non mais, qu'est-ce qui lui prend de venir dans cette baraque abandonnée de tout?! Sérieux, qu'avait-il pu bien faire ici... ?! Calme toi Yue, et sois polie. Reprendre ses esprits, respire, ok. Je repris mon masque d'indifférence totale, effaçant rapidement le regard surpris que je venais d'arborer quelques secondes plus tôt.
Alors, faut expliquer. Mais c'est pas à lui plutôt d'expliquer? Tant pis, priorité aux hommes à terre. Prenant de nouveau une respiration, je gardais une expression calme, ne rougissant pas d'une nuance pendant que j'expliquais mon récit, de manière, ma fois, assez peu convaincante je l'avoue...

'' Je suis perdue. J'étais dans l'impasse, et je voulais aller de l'autre côte de l'immeuble, mais je n'y arrivais pas. Alors je suis passée dans l'immeuble, pour tracer tout droit. Et là, j'ai entendu du bruit. Et vu que ça fait deux bonnes heures que je suis paumée dans les ruelles sans voir personne et que cette maison est à l'abandon, j'ai cru au voleur. Alors j'ai frappé.''

Ma réponse était brève, tout comme mes phrases. J'essayais de simplifier au maximum mon récit. Peut-être que, justement, les conséquences allaient être réduites par cela. Le ''alors j'ai frappé'', fut lancé sur le ton de la conversation, tel un ''il fait beau aujourd'hui...''. Vraiment naturel. J'ai retenu le mot ''imbécile'' dans ma conversation, le remplaçant par ''du bruit''. Mon véritable récit que j'avais en tête? Rien de plus simple, cela se résumait à quelques phrases exclamatives, à des mots pas très jolis et à la répétition anaphorique de ''idiot''. Petit détail, je ne m'excusais nullement. À vrai dire, j'attendais plutôt qu'il me fournisse des explications, mais je me montrais patiente et courtoise envers lui. D'avantage prudente à vrai dire. Au cas où il s'amuse à m'envoyer déterrer un mort ou autre chose fatigante et salissante... Mais je le sentais plutôt mal tout de même. Instinctivement, je sentais que j'allais regretter ce coup accidentel sur la tête d'Alexander.
Mais en attendant, je regardait le patron se remettre debout, sans lever le petit doigt. Pas grave,il devait connaître cet aspect de ma personnalité. Une égoïste butée. Une je m'en foutiste professionnelle. D'ailleurs, n'avais-je pas gardé un masque impassible pendant mon débit de paroles sans queue ni tête? Toujours le barreau de chaise à la main, je n'eus pas l'idée de le lâcher, avant de croiser le regard de l'intrus familier. Bon, reposer doucement le barreau. Il ne penserait tout de même pas que j'allais le frapper à nouveau, non? Apparemment, on ne sait jamais. Et puis, c'est déjà mieux vu de laisser tomber l'arme du crime interrompu et inachevé. D'un ton frais et détendu, je jetai simplement:

'' Et toi, puis-je savoir ce qu'il me vaut le plaisir de ta visite?''

Je venais de fracasser un barreau contre la tête du type dirigeant le groupe d'occultiste auquel je faisait partie. Je venais de rentrer par effraction dans une maison qui n'était pas mienne. Je venais de donner comme excuse minable le fait que je voulais traverser de l'autre côté de la rue, et passer au travers de l'immeuble me bloquant l'accès m'avait sembler une excellente idée. Je n'avais pas, par contre, celle de m'excuser. Mais je faisais mine d'être parfaitement à l'aise dans cette situation pour le moins délicate, engageant la conversation d'un faux air courtois, regardant bien dans les yeux mon interlocuteur, pas le moins du monde mal à l'aise.
Ne voyant pas l'ombre d'une réponse apparaître, j'en concluais que de un, il devait me prendre pour une folle. De deux, il était sur le point de me fracasser la tête avec ce même barreau de chaise. De trois, il devait me trouver d'une impolitesse aberrante. J'optais pour un mélange d'un peu de tout, rajouté au spécial joker: '' elle crois vraiment que je vais lui répondre?!''.
Mimant la surprise et l'indignation, je fis semblant de recevoir une illumination.

'' Ah, j'y suis! Tu m'as suivis jusqu'ici, et tu t'es bien moqué de moi en voyant que je n'arrivais pas à retrouver mon chemin! Alors tu as voulu monter pour me faire peur. !''

Puis, ayant conscience que sur ce coup là, il n'était pas d'humeur à plaisanter, je commençais à me déculpabiliser d'un air fataliste.

'' De toute manière, tu m'as fait peur, et on a pas idée comme ça de venir dans un immeuble désert sans prévenir que l'on y est. Tu imagines si ça avait été le propriétaire? Il t'aurait carrément tuer. Tu as de la chance d'être tombé sur moi finalement! Tu peux me dire merci.''

Et là, je lui accordai un de mes plus beaux sourires, attendant gentiment le coup de grâce, voir l'explosion total de fureur de mon patron. À moins qu'il ne sois de bonne humeur... Mais l'espoir, ce n'était pas trop mon truc.
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Alexander Faust
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Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse. Vide
MessageSujet: Re: Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse.   Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse. Icon_minitimeJeu 8 Juil - 12:47

J’étais plutôt calme quand elle commença a parlé… et à mesure que ses mots s’enchaînaient le calme se dissipait peu à peu. Sans déconner… elle était rentré la pour une raison aussi stupide… m’avais assommé alors qu’elle n’avait elle même pas a être la, et ne s’en excusait même pas alors qu’elle venait de me frapper moi, son supérieur, et qu’elle n’ignorait pas une seule seconde ce dont j’étais capable pour me venger. Je la regardais fixement, tentant tant bien que mal de rester stoïque et calme à mesure qu’elle continuait, et préparant une réponse cinglante et emplie de scepticisme alors qu’elle laissait un silence dans ses propos… Visiblement le regard que je faisais n’était pas suffisant pour la faire taire, égoïste, têtu et j’m’enfoutiste, du Yue en gros. Relativement exaspérant des fois. Le plus dramatique fut la suite de ses mots je pense… c’était… enfin vous comprenez je pense non ?

Donc selon ma très chère occultiste je l’aurait suivit dans l’unique but de me moquer d’elle, sans autres ambitions que le fait de lui faire peur, ce que j’avais d’ailleurs réussi a faire à la perfection soulignons le, car selon elle toute personne qui se baladerais ici ne pourrait pas s’être simplement être perdue comme elle… elle devait probablement considérer qu’elle était la seule assez cruche pour y arriver, ça honnêtement je ne saurais dire si c’était vrai ou pas et ce n’était pas véritablement mon problème. Finalement le coup de grâce dut le « tu devrais me remercier même », elle avait manquer de me fendre le crâne mais je devrais la remercier… c’est en entendant cette phrase que je finit par craquer, devant son superbe sourire innocent cherchait à a se laver de toute culpabilité j’explosais… De rire. Un rire franc pour une fois, ni moqueur ni méprisant, juste rire parce que pour le coup c’était drôle, rire jusqu’à en avoir les larmes aux yeux tellement la situation était grotesque et ridicule. Je mis une ou deux minutes a reprendre mon calme, bien que je ne sais pas si elle m’avait suivit dans mon fou rire ou pas, mais à vrai dire je m’en fichais pour le coup, j’avais eu mon moment drôle de la journée. Finalement je tapotais son épaule avec un sourire :

« Excellente réaction en tout cas, vise la nuque la prochaine fois par contre, ce sera plus efficace et si tu assomme la personne qui fallait pas tu peux partir discrètement plutôt que de chercher a t’expliquer. »

Finalement je me désintéressais un peu de Yue pour regarder les environs… des objets divers et variée entreposé n’importe ou et n’importe comme, typiquement le genre de pièce ou l’on pouvait cacher un élément gênant sans trop de problème. Je repensais à ce qu’avais dit Yue au sujet de ce qu’il serait arrivé si l’on avait croisé le propriétaire. Je repensais ensuite à qui était cette ancien propriétaire… effectivement il aurait put m’arriver bien pire que de tomber sur elle. Enfin bon par mesure de précaution, je sortais mes couteau et en tendais un à Yue :

« L’ancien propriétaire de cette maison c’est suicidé il y a un moment, après qu’on est découvert qu’il a séquestré et… maltraité diront nous, une femme pendant plusieurs années dans une pièce secrète qui doit traîner par ici, c’est inhabité depuis mais prend ça au cas ou on croise un squatteur peu accueillant… et j’espère que tu te souvient de tes symbole d’exorcisme, un fantôme vengeur pourrait aussi se croiser dans le coin, et vu le caractère du type avant sa mort je doute que cette dernière ait arrangé les choses. »

Elle pris l’arme, je ne sais pas si elle comptait s’en servir, mais je serais toujours plus rassuré de la savoir armée tant que nous étions dans un lieux comme celui là. Puis je commençais à avancer et a explorer peu à peu le débarras, passant au travers des divers objets en cherchant quelque chose qui pourrait ressembler de près ou de loin a une porte secrète ou quelque chose du genre, je sentis alors un regard inquisiteur se poser sur moi…. C’est vrai que en même temps je n’avais toujours pas répondu à la question qu’elle devait se poser depuis un moment déjà… Après tout elle était membre du club des occultistes, elle ne s’enfuirait pas en courrant si je lui expliquais pourquoi j’étais la :

« Certain de nos rituel réclament une pièce emplie d’énergie malsaine, comme la souffrance, le désespoir, la haine et la folie, en gros la pièce ou notre homme torturais sa victime semble parfaitement appropriée, et permettra d’élargir la gamme de pouvoir auquel nous avons accès. Il doit y avoir une pièce secrète dans ce bâtiment mais j’ignore ou donc si tu pouvais m’aider a chercher, on sortira d’ici plus tard après tout. »

Je connaissais bien la raison qui avait poussé la jeune fille a rejoindre le club, et de ce fait elle devrait tilter au fait « d’élargir notre gamme de sort » car plus nous avions de capacité, plus nous avions de chance de trouver quelque chose qui nous permette de pallier à son léger soucis avec son frère aîné, c’est pourquoi je ne me faisait pas d’illusion quand au fait qu’elle chercherais sans hésiter.
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MessageSujet: Re: Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse.   Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse. Icon_minitimeJeu 8 Juil - 14:55

Ouf... Heureusement, le boss avait le sens de l'humour face à cette situation pour le moins comique... J'imaginais une seconde ce qu'il se serait passé si je lui avais véritablement fendu le crâne... J'aurais laissé le corps en place, non? Certainement, moins fatiguant. Et puis, il n'y a que des imbéciles pour venir ici... Non non, ça ne me gênais pas de parler d'imbécile, je ne me considérais pas comme tel. J'étais juste imprudente, nuance. Quand à Alexander, il était... Lui même? Car pour venir volontairement dans un lieu aussi perdu, il fallait vraiment avoir un grain. Ce dont je ne me plaignais pas, j'aimais bien les gens un peu spéciaux sur les bords. J'attirais les fous, c'était bien connu... Sans le chercher, la majorité du temps. Mais sur ce coup là, j'admets que j'ai rejoins de mon pleins grès les occultistes. Soucis onirique simplifierons nous. Je retiens le conseil d'assommer à la nuque, sans avoir eu le temps de préciser que dans cette semi obscurité, je n'avais pas vraiment eu le temps de bien détailler la personne pour frapper au bon endroit. Mais qu'importe, la nuque, ok, c'était noté. Je plaignais le prochain malheureux qui tentera de me faire peur... Alexander s'esclaffa pendant une bonne minute. Je souris gentiment face à l'hilarité de mon supérieur, n'osant rire moi même de cette scène, de peur de le voir se calmer trop soudainement. Fort heureusement pour ma personne, je reçu juste un tapotement sur l'épaule après ce rire des plus francs, pendant que je remerciais de vive voix dans ma tête d'avoir su être assez absurde pour amuser la victime. Petite leçon à retenir pour les assassins débutants, non? Quoi que, pas sur que mon talent supérieur et magnifique à rendre grotesque les situations les plus dramatiques soit si simple que ça à reproduire... Et oui, je suis trop forte. Bon, cessons ces faux compliments, et reportons nous sur le pourquoi du comment, à savoir qu'avait-il bien pu se passer dans la tête d'Alexander pour faire un petit tour dans un immeuble abandonné.

Mais ma soif de curiosité vue vite assouvie quand j'entendis le charmant discours de l'occultiste, à savoir des ondes néfastes envahissant cette pièce du à la torture d'une pauvre femme agonisant dans cette pièce pendant plusieurs années... Mouais. Connaissant Alexander, j'aurais du me douter d'un truc dans ce genre là. C'est vrai que je le voyais mal se perdre dans ses ruelles désertes pour une simple balade de santé. Et encore...
Je reçu en récompense de mon coup théâtrale un joli couteau pour faire belle devant de possibles squatteurs. Arrière bande de mal élevé, j'ai un couteau, et je n'hésiterez pas à m'en servir! Non mais sérieusement, il me prenait pour qui? On m'agresse, je cours! D'accord, j'étais bonne en sport, plus qu'excellente en gymnastique, mais d'ici à faire un peu de kung fu avec un minable couteau face à un homme vivant dans la rue, habile certainement au combat et ayant de surcroit, à coup sur, un couteau bien aiguisé... Finalement, je devrais peut-être garder le bâton, il me semblait bien plus mortel et pratique...
Bon, mes symboles d'exorcisme, okay chef! Je m'avançais donc en toute décontraction, du moins autant que possible dans pareil situation, entre les bibelots divers, toutefois un peu ridicule dans ma robe noire accessoirisée d'un couteau en mains. Un pièce secrète pour le rituel... D''accord. Réfléchis, si j'étais une malade assoiffée de pouvoir avec un complexe d'infériorité doublé d'une orientation sexuelle misée sur le sadisme, où irais-je m'amuser entre mes heures de boulot? Comment ferais-je pour créer une jolie pièce secrète connue de moi seule et de ma pauvre victime, et la dissimuler ingénieusement, tout en étant capable de la reconnaître...? Aucune idée. Une porte sous un pan de mur? Une trappe secrète? Non, impossible, nous sommes au dessus du salon si je me réfère à l'étage inférieur...
Chercher une porte... Des fois, je me demandais ce que je faisais dans ce groupe où tout les membres étaient un peu fous sur les bords, et où les taches les plus folles devaient être exécutées sans soucis de conscience. Mais toutes les nuits, mon rêve me le rappelait fort bien, et je me révélais donc une membre assidue au travail. Exploitée? Non, j'étais consentante. Et puis, j'avais quelques amis dans ce groupe, je m'étais bien habituée à l'ambiance.
Fouillant dans les piles d'objets entassés à la va vite, je soulevai un drap... Et poussai un cri de surprise, pendant qu'une ombre furtive s'échappait en passant entre mes jambes. Je crois bien qu'Alexander se retourna, mais je n'y prêtai pas attention.

'' Un rat...'' Balbutiais-je pour moi même.

Quelle horreur... Je détestais les rats. Mais ce qui était plus captivant, n'était pas le fuyard rat en question, plus plutôt se qu'il se trouvait à côté de lui quelques instants plus tôt. Des os. Pas des os humains, mais des os. Poulet? Trop gros pour ça. Intéressant. Mais ça ne m'aidait en rien à trouver la porte. J'abandonnai donc ma découverte, pour longer le mur à la recherche d'un passage. Je fis donc une chose des plus ridicules, je me mis à frapper doucement contre la paroi, l'oreille contre le mur. Vive les films d'action... Néanmoins, scientifiquement parlant, cette technique était utile. A savoir si le bruit était trop creux ou non... M ais les parois étaient complétement pourries, ce qui ne me facilitait pas la tâche. De plus, il était extrêmement difficile de marcher le long de ce dit mur, car les objets étaient principalement posés contre, et c'est donc en écrasant quelques bibelots au passage que j'évoluais dans la pièce.
Énervé par cet insuccès, je m'appuyai contre le mur avec nonchalance, histoire d'observer Alexander dans sa quête. Mais, il est si évident... Quand on cherche un passage secret, c'est au moment précis où l'on abandonne que l'on découvre la porte...
Le mur pourri d'eau et de moisissure craqua avec un bruit sourd contre mon poids, et avec une élégance rare, je m'effondrai tout en surprise dans la pièce recherchée, mon pied passant au travers du plancher, et moi, pauvre créature endolorie, fut recouverte de poussière de la tête au pied.
Avec agacement, j'appelais Alexander, bloquée malgré moi, à moitié allongée sur le plancher et le pied perdu dans les fondations du plancher, tendis que je me rattrapais tant bien que mal en appuis sur mes deux bras.

'' J'ai horreur des explorations foireuses.. Retiens ça. ''


Comble de l'ironie, j'étais tourné vers le passage, et ne pouvais constater l'état de la pièce. Je haïs les scènes stéréotypées des films policer...
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Alexander Faust
Alexander Faust
Shadow Leader
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| M e s s a g e s : 27
| H e r e . s i n c e : 27/06/2010

Fiche de renseignement
|Groupe: Nemesis
|Âge : 17 Ans
|Apparence dans le monde des Rêves: Kirby (>'-')>

Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse. Vide
MessageSujet: Re: Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse.   Rencontre hasardeuse et ... Douloureuse. Icon_minitimeDim 11 Juil - 23:54

Malgré tout ce que l’on pouvait penser de moi, seule les plus idiots me considéraient comme un psychopathe, je n’en étais pas un loin de là, j’avais juste des réactions… un poil brusque dirons nous, ce que les gens avaient tendances à mal anticiper… Je ne m’impatientais pas je prenait la réaction qui me semblait la plus à même de débloquer une situation, et des fois un coup bien placé était la meilleure que je puisse adopter. Bref tout ça pour dire que malgré tout ce qu’on pouvait me reprocher, jamais je n’arriverais a penser comme le dingue dont nous explorions la bâtisse. Ce qui m’ennuyait fortement dans le cas présent parce que cela m’aurait très fortement simplifié la recherche… Comme je m’en étais douté Yue c’était elle aussi mise à la recherche du lieu tant désiré. A vrai dire je doutais fortement qu’elle s’en sorte mieux que moi mais bon, plus nombreux nous seront plus vite ce sera fait.

À vrai dire je passais autant de temps a m’interroger sur l’utilité même des divers objets entassé ici qu’à chercher notre bien glauque et triste Graal, mais bon on fait comme on peut n’est ce pas ? Ma chère disciple s’écria une première fois, mais je compris rapidement qu’il ne s’agissait nullement d’une découverte intéressante en voyant la petite ombre se faufiler non loin d’elle… prions pour que les rats n’aient pas envahi la pièce dont nous désirions faire usage, il serait bon que nous la retrouvions en bon état après tout. Je me replongeais dans mes recherches à la recherches de quelque chose qui pourrait m’indiquer une porte secrète… Mais qui aurait besoin d’aide pour retrouver une porte qu’il emprunte chaque jour chez lui ? il fallait se rendre à l’évidence il n’y aurait aucun indice, il allait falloir faire les murs un par un… Sur l’instant je pensais qu’il allait mieux valoir revenir avec d’autre membre du club… jusqu’à ce qu’un immense fracas se fit entendre… je te remercie Yue d’avoir la poisse. Alors que je me précipitais pour voir ce qu’il c’était passé j’eu la joie de découvrir le pan de mur écroulé qui faisait face a ma très chère amie.

J’eu d’ailleurs un sourire en constatant sa situation, mais en tant que supérieur responsable je choisis de l’aider avant de faire quoi que ce soit d’autre. Le plancher n’était pas bien solide, il allait falloir agir prudemment.

« Essaye de ne pas bouger pour l’instant. »

Je m’accroupis près d’elle et à l’aide du couteau, en y allant doucement et prudemment pour ne pas risquer de toucher la jambe de Yue, je cassais méthodiquement le plancher qui entourait sa jambe, afin d’agrandir le trou, et lui permettre de la sortir sans se griffer tout le long du membre à cause des divers morceau de bois.

« Elle est certes quelque peu foireuse mais au moins grâce à toi il semblerais qu’elle soit couronné de succès. »

Je continuais pendant un temps relativement long a m’activer pour l’aider à se débloquer, je ne doute pas que pour elle le fait de me voir m’agiter avec un couteau autour d’elle alors qu’elle était dans une situation plus ou moins délicate devait être quelque peu flippant, mais bon en même temps je n’allais pas tirer comme une brute épaisse pour la tirer de là, je risquerais de l’abîmer plus que ne l’a fait la chute. Finalement après plusieurs minutes elle parvint à dégager sa jambe. A notre grand soulagement à tous les deux.

« Vérifie l’état de ta jambe, voit si rien n’est casser ou quoi que ce soit, et dit moi si tu es en état de marcher ou si tu préfère que je te porte jusqu’au pensionnat ou l’hôpital. Je vais faire un tour dedans en attendant voir si ton « sacrifice » aura servi a quelque chose. »

Je me levais et m’apprêtais à m’enfoncer dans les ténèbres qui se trouvaient devant nous lorsque je m’arrêtais et me tournais une dernière fois vers Yue :

« Et pas d’orgueil mal placé, si tu à mal à la jambe, je t’aide a marcher, point barre, tu t’es suffisamment esquinté comme ça, le coin peut être assez dangereux pour qu’on évite de faire empirer la moindre blessure. »

Puis sans vérifier que mon message était bien passé je me dirigeais vers la pièce qui nous avait demandé tant d’effort… mes yeux s’habituèrent difficilement à l’obscurité qui régnait ici, mais je finis par identifier une cordelette au plafond, qui semblait relier à un ventilateur et plus intéressant, une ampoule. Je tirais dessus doucement pour ne pas la briser, à ma grande surprise la machine se mit en marche, et avec le bruit d’un véritable gyrocoptère la pièce s’illumina… je savais que l’enquête avait été avorté… mais j’aurais espéré ne pas retrouver tout le matériel en l’état… Je dois avouer qu’aucun film d’horreur de quelque espèce que ce soit n’arrivera a reproduire la véritable horreur et le dégoût que pouvait inspirer cet endroit. Un grande table au centre de la pièce sur laquelle diverse sangle avaient été installé par une main non experte, mais elle semblaient cependant assez efficaces… sur la table, on pouvait presque encore voir la marque de la victime qui y avaient été attaché, tant elle se dessinait bien au milieux des diverse tache de sang et trace d’ongle griffant la table… quand je pense que certaine femme se plaignent de la douleur de l’accouchement, la pauvre qui avait « vécu » ici n’avait pas eut la chance de pouvoir bénéficier d’une anesthésie péridurale elle.

Le reste de la décoration n’avait rien de plus charmant, tout autour se trouvaient quelques armoire et table, certaine remplient de livre, de note, dont les titres n’avaient rien d’engageant… probablement que notre psychopathe s’inspirait du contenu de certain ouvrage pour savoir que faire de sa pauvre captive. Mais ce ne fut malheureusement pas les livres qui manquèrent de m’arracher un vomissement, et m’écœurèrent au plus haut point, ce fut juste la collection d’instrument de torture qui se trouvaient ici. Je ne m’attendais certes pas à découvrir que notre homme était capillabélophile, mais je dois avouer que j’aurais largement préféré me passer de la présence de ses « jouets », certain semblaient même avoir été crée artisanalement, voir modifier pour mieux correspondre au désir de leur utilisateur. Cependant je pense que ce qui m’acheva se fut cette peluche… traînant au milieux des divers instruments, elle représentait le personnage de Pollux… une espèce de chien appartenant à une série relativement vieille nommé le manège enchanté… elle était maintenant dévoré en parti par les rats, mais autant ce jouet d’enfant pourrait difficilement rendre l’atmosphère plus lourde pour quelqu’un de normal, pour moi qui me remémorais un passage de l’article de journal :

…une femme disparaît entre son lieu de travail et son domicile le jour de l’anniversaire de son fils…

Il devait s’agir la du cadeau que cette jeune mère ramenait à son enfant… probablement la seule chose à laquelle elle était parvenue a se raccrocher pour survivre lors des jours ou elle avait été enfermé ici… Je crois que si il fallait trouver un objet qui contenait tous le désespoir et le mal de cette jeune femme c’était celui la, cependant cette découverte ne m’avançait en rien puisque c’était de la pièce entière dont j’avais besoin… Il faudrait la réaménager… et trouver un endroit ou planquer tout son contenu… je ne tenais pas a me contenter de le jeter pour le voir tomber entre les mains de n’importe qui, mais je ne comptais pas non plus le laisser entre les mains des membres de mon groupe. Nous sommes des mages pas des psychopathe après tout.

Je me demandais quand même comme cet homme avait put amener cette femme chez lui discrètement alors qu’elle devait se trouver dans un lieux fréquenté lors de l’enlèvement… il lui avait proposer un plat de spaghetti bolognaise et elle avait accepté de venir chez lui le goûter… Hum nan cette tentative foireuse de détourner mon attention de tout le mal qui hante cette pièce partait sur une idée tellement grossière que je ne put qu’en rire jaune… ce qui accentua mon malaise et mon écœurement au passage.

Finalement je me retournais vers Yue, je devait être un peu plus pâle qu’a l’accoutumé mais à vrai dire je me fichais éperdument qu’elle s’en rende compte ou non. Elle c’était une personne que je pouvais aider, tandis que la pauvre victime je ne pouvais que la prendre en pitié… je devais donc ne pas hésiter a me servir de la souffrance de cette femme pour accentuer mes pouvoir… C’était pour mon bien… et le bien d’autrui…

« Je crois que nous n’aurons rien besoin de vérifier, c’est bien ici comme tu peux le voir… Enfin bref, maintenant qu’on a trouvé il vaut mieux rentrer, le couvre feu ne doit plus être si loin après tout… tu peux marcher ? »

Le désir de quitter cette endroit n’était pas étranger à mes mots et je ne m’en cachais pas… j’avais eu ma dose pour la journée.
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